L’amertume est tel un rocher où je me briserais
Si je ne me reprends pas sur le chemin de la vie
Celle que je me suis choisie mais qui m’effraie,
De ce qu’elle ne veut jamais devenir mon amie…
Il me faut je sais me reprendre et réapprendre
A donner sans un espoir que puisse me revenir
Ce pour quoi je m’oblige à encore plus souffrir,
En sachant qu’il n’y a plus rien à en prétendre…
Les volets du bonheur se sont un jour baissés
Sans que je ne sache ni comment ni pourquoi
Ni seulement des larmes de peine m’arracher,
Car il y a bien longtemps que je n’ai plus la foi…
Il me reste ce que je crois être quelque devoir
Que je dois à mes ainés et aussi à notre passé
Ce qui me raccroche à une bien noble histoire,
Qu’une autre génération s’empresse d’oublier…
Quand mes épaules seront davantage voutées
Comme pour mieux se rapprocher de la terre
De m’être vu spolié de toutes de mes prières,
Je m’en irais revivre avec mes nobles pensées…
Je suis surpris à sourire de ces gens dans la rue
Qui se parlaient sans se préoccuper des autres
Comme s’ils revivaient ce qui n’était déjà plus,
De leurs vies dont les uns encore se vautrent….