la vie ce n'est pas ce qu'on en fait
Mais surtout ce qu'elle fait de nous.
la vie ce n'est pas ce qu'on en fait
Mais surtout ce qu'elle fait de nous.
J'ai vécu sans trop bien comprendre
Ce qui m'entourait,le genre humain
Dont on ne doit jamais trop attendre,
Et tu restes toujours si près du ravin.
J'ai ouvert les yeux bien trop tard
Et aussitôt j'ai refermé mon coeur,
Qui aimait certes mais au hasard,
De n'entrevoir jamais de la laideur.
Et je vieillirais dans cette amertume
Qui ne m'a jamais été tant dévoilée,
Le regard plus loin dans les brûmes
Celles qui occultaient une vile vérité.
Je vais m'en aller sans reconnaitre
Le pourquoi de tant de mes doutes,
Ceux qui ne faisaient qu'apparaitre
Pour jalonner une bien longue route.
Mais je sais bien qu'il devrait y avoir,
Quelque explication que j'ai occultée
Rien que pour avoir la force de croire
Qu'être c'est de toujours se depasser.
L'esprit a souvent besoin de sa liberté
Celle dont le prive souvent un travail,
Qui souvent ne sait que plus l'aliener
Quand il devient tes propres entrailles..
LE TEMPS EST PASSE PAR LA.....
Un visage qui s'efface
Que rien ne remplace,
Hier encore j'avais un père
Que de moi je voulaissi fier.
La vie en a décidé autrement
Et depuis j'ai tellement appris,
Je suis devenu plus confiant
Comme si je me fondait en lui.
Ainsi est le sens de toute vie
En s'obligeant, on s'annoblit
Rien que pour ne pas à trahir
On oublie à jamais de sourire.
Quand ils nous sentent prèts
S'éteignent nos parents,
Et en se taisant à jamais,
Ils nous rendent plus grands.
On réalise qu'on est un père
Que des yeux innocents,
De nous beaucoup espèrent
Mais pour si peu de temps.
Nous ne sommes jamais tropprôches de nos parents....
J'ai v"cu sous les lumières de l'espoir
Dont je me nourissais lorsque si petit
Je me suis refusé à vivre dans le noir
En préférant plutôt affronter cette vie...
Je me suis fait mal jusqu'à en pleurer
Sans jamais de cette route m'éloigner
Je tombais et me relevais sans cesse
Car l'espoir était comme une caresse...
Et j'ai pensé tellement fort mes rêves
Qu'ils ne devaient vraiment qu'arriver
M'offrant des joies certes trop brêves
Mais qui reposent l'homme si fatigué...
Je me sens heureux au fond de moi
D'avoir encore l' esprit bien plus fort
Même si il se sent affaibli d'un corps
Qu'il traine depuis si longtemps déjà...
Je sais que tout aurait pu mal se finir
Savoir que le travail seul ne suffit pas
D'autres avant ont dù plus en souffrir
Du ciel qui ne sait pas ouvrir ses bras...
Le fond de moi est la demeure du passé
Où vit l'enfant que je suis pour toujours,
Les lumières de l'espoir qui l'ont éclairé
Vivent tout en lui, le remplissent d'amour...
J'ai longé avec démesure la rive du désespoir
Celle qui te ronge en ne t'offrant que le doûte,
Pour m'en sortir je me racontais des histoires,
Que je croise encore, au hasard de cette route...
Car un jour je me suis retrouvé vraiment seul
Dans un monde triste qui tellement me fuyait,
Dont la moindre minute m'était comme l'écueil
Comme si la vie avait décidé qu'elle me plierait...
Je m'en suis allé à la rencontre de ces lumières
Celles-ci étaient parties, et m'avaient déjà quitté
Je me suis senti perdu et comme en pleine mer,
Dans ma vie espérée je n'étais que le naufragé...
Je me sens à présent tel à la croisée des chemins,
Avec plus la moindre lumière pour servir de guide,
Je lève les yeux au ciel pour invectiver mon destin,
Car à jamais pour moi la vie ne sera qu'une intrigue...
Si la vie le permet, j'irais me recueillir
Sur les tombes de ceux qui sont chers
Sachant que de moi ils ont été si fièrs,
Même si pour celà j'ai accepté le pire.
Je resterais prosté de longues heures
Dans le silence de cet endroit,à l'abri
De la servitude qui nous rend laideur,
Là où je sais trouver la mienne famille.
J'y déverserais tant des souffrances,
Celles qui font d'un gamin, l'homme
Qui peut faire cesser par conscience
Le fait d'avoir été un temps le môme.
Car j'aurais retrouvé cette humilité
Qui me manquait quand pôur eux,
Je me montrais si souvent odieux,
Avant même que de m'être décidé.
Les larmes viendront d'elles-mêmes,
D'avoir été si longuement contenues
Elles leur diront combien je les aime,
Même si leurs visages, ne sont plus.
Effacer les jours dans les nuits
En s'inventant un monde à soi,
Loin des soucis loin de l'ennui,
De ces choses qui ne vont pas...
Avoir l'impression d'être ailleurs,
Qu'en ce monde plein de laideur
S'inventer quelque petit bonheur
Celui qui ressemble à mon coeur...
Pour ne plus avoir qu' à courir
D'avoir autant peur de l'avenir,
S'arrêter pour cueillir un sourire
Tel celui que tu voudrais m'offrir...
Voir ce que l'on a jamais vu,
Pendant tant de ces années
Oublier ce qui déjà n'est plus
Tenter vainement de pleurer...
Redevenir cet être humain
Qui retrouvera son chemin,
Avec tout ce qu'il avait déjà
Avant qu'il ne soit, à l'étroit...
Aimer et ne point s'en cacher
Ces chôses simples de la vie,
Comme se complaire d'ennui,
Où simplement se laisser aller..
Mes yeux si clairs se sont voilés de tristesse
Celle que j'at trop vue, sur bien des visages,
Qui de moi s'est rapprochée pour l'outrage
Qui tue ce vieux coeur qui déjà s'oppresse.
Mes yeux qui n'ont jamais eu pour histoire,
Que le ciel qui se voile de ses désillusions
Que les cauchemars enchainés à l' espoir,
Car ils ne savaient pas vivre sans horizon.
Mes yeux si clairs se sont vêtus de ce gris,
Celui-là qu'il n'y a pas longtemps je fuyais
De me rappeller celui qui a un coeur aigri,
Cet homme qui n'aurait rien fait de sa vie.
Mes yeux sont ceux de quelqu'un d'étranger
Auquel je n'aurais jamais désiré ressembler,
Il s'oublie sur cette route qu'il doit emprunter
Qu'il déteste sans plus pouvoir s'en éloigner....
Je vous vois grandir et je me sens heureux,
Je vous vois partir et je n'ai aucune peine,
Il est bien des souvenirs qui me malmènent
Mais dans le fond rien ne nous a été odieux.
Je regarde derrière moi et je me sens vieux,
Je scrute l'avenir dont vous êtes la promesse,
Qui me fait comprendre qu'il n'y a pas mieux
Que le bonheur des notres, quand il caresse.
Tellement d'années passées à nous construire
Un avenir qui nous éloigne davantage du passé,
Celui où l'on n'avait que la force de nous aimer,
Pour permettre que tout vienne en vous refleurir.
Dans vos mémoires je n'étais qu'absent
Celui qui ne s'interessait jamais à vous,
D'aucuns ont bien cru que j'étais un fou,
J'admets que je me sens tel un revenant.
Le crépuscule laisse poindre le jour qui doit venir,
Vous êtes celui-ci, qui effacera tout le cauchemar
De vos parents qui ne savaient point vous sourire,
De ne s'être jamais vraiment fié à quelque hasard.
L'histoire est belle, mais elle ne l'est pas vraiment
Je n'ai pas su expliquer ce qui me rendait si amer,
Et je n'ai pas vu venir toutes les sourdes querelles,
Celle qui t'éloignent à jamais de ton âme d'enfant.
On paye pour appendre, on paye bien cher parfois,
On perd lorsqu'à bien trop on ccherche à prétendre,
Car en étant préssé on ne regarde plus derrière soi
Et il est de la vie, qu'elle ne veut pas nous attendre.
Le temps est venu pour vos parents dejà de s'effacer,
Et de vous laisser aller à la rencontre de vos destins,
Ne vous oubliez pas les uns les autres, car le chemin
Qui mène au bonheur est un art qu'il faut réinventer.
J'ai la mélancolie d'une époque que je n'ai pas vécue,
Qui frustre ma mémoire de tant de visages disparus,
Que s'ils revenaient me ferai retrouver une autre vie,
Plutot qu'une rive qui me sépare plutot de ma famille.
Je ne suis pas triste, mais j'ai en moi bien des regrets
De n'avoir pas eu hier le sentiment de ce qui s'efface,
Et qu'à la fin de toute vie ce qui simplement t'effrayes
C'est de se sentir trop seul devant le temps qui passe.
Faire sa vie avec son coeur, ne suffit pas trop souvent,
Il faudrait aller là où les silences reflètent la souffrance,
Oublier la vanité et l'orgueil, se souvenir qu'être grand
C'est ne pas perdre de vue tous nos rêves de l'enfance.
31.12.2009
Il est des peines qui deviennent des rides,
Pour que toujours on se souvienne d'elles
Sur ton front marqué elles sont des guides
Pour te faire souvenir que la vie est cruelle...
Elles s'amoncèlent en t'arrachant les tripes
Jusqu'à te défigurer et t'empêcher de vivre,
Tu te traineras jusqu'à être ce pauvre type
Auquel on sourit en supposant qu'il est ivre...
J'ignorais ce que supposait le fait de vieillir
De garder le silence alors que tout s'en va,
De se voir souffrir sans jamais rien en dire
Gardant toutes ses peines, au fond de soi.
Demain quand je rencontrerais un vieillard,
Je ne le regarderais plus de la même facon
D'avoir compris qu'il véhiculait une histoire,
En essayant de ne point trop perdre raison...
Nous sommes tellement petits face à la vie
Qui ne fait que défaire le fil de vos espoirs,
Pour ma part je n'ai pas vécu,mais compris
Que nous sommes tous sur le fil d'un rasoir...
Vivre c'est apprendre à perdre ses illusions
Redevenr bien plus humble que si vaniteux,
Ouvrir gand les yeux sur toutes les raisons
Qui font que l'hômme est aussi malheureux...
Il aurait fallu l' esprit vieux pour la jeunesse
Qui lui éviterait de faire tellement d'erreurs,
Un esprit jeune pour supporter la vieillesse
Qui te fait comprendre que tu es un gueux...
Le respect de soi passe par le regard des autres
Celui de mes enfants sur moi en dit très long,
Alors je me dois de retrouver la même raison,
Qui m'a obligé naguère à gérer ma vie en âpotre.
Je leur dois celà parce qu'ils m'ont tout apporté,
Une raison d'être ,cette facon de mener ma vie
Qui m'a permis de bien des épreuves dépasser
Comme pour me construire ainsi jusqu'à l'infini.
On ne nait pas hômme de bien mais on le devient
Si l'on a une cause pour laquelle on peut mourir,
En l'occurence, des miens j'ai fait le mien destin
Comme eux ne pensent jamais à me faire souffrir.
Il ne s'agit pourtant que d'une si petite faiblesse,
Une ridicule semaine où il est vrai tu vas souffrir,
Mais en regard de ce que tu peux aux tiens offrir
Ton coeur devrait bientôt être rempli d'allegresse.
En leur signifiant ton accord tu te sentiras acculé,
De ne point ignorer ce que vaut la parole du père
Lorsque dans leurs yeux tu décèleras de la fièrté
Tu te réjouiras d"avoir su répondre à leurs prières.
A quoi bon avoir fait ce si pénible chemin de croix,
Prouvé que ton coeur n'avait crainte des difficultés
Pour devant un vice quelconque, qui te diminuera
Ne pas écouter l'avis criant des personnes aimées.
Souviens toi quand ton frère un jour vous a quitté
En vous laissant seuls devant tant de souffrances,
Pense à ce qu'il pourrait dire, à sa colère rentrée
Car tout dans ta manière d'agir lui est une offense.
Va puiser dans cet inconscient qui encore te pousse
A te nuire, te faire souffrir comme de vouloir mourir
La volonté de désirer quelques années plus douces,
Avec ceux auquels tu ne rêvais que de voir sourire.
Une semaine où deux, peut-être trois
Pour repartir tel quelque gladiateur,
Qui n'a pour seule arme que son coeur
Pour faire que sa vie soit moins à l'étroit...
ARRETER DE FUMER POUR SES ENFANTS,( surtout pour IDRISS)