Celles sur lesquelles je ne me suis pas arrété
Car trop pressé de celles qui devaient venir,
Car trop vaniteux pour voir tout celà cesser,
J'ai en esprit plein de joies qui me font souffrir.
Celles que je n'ai jamais très bien su retenir
Car je pensais qu'il y en aurait de plus belles
Car je ne savais pas voir au delà du sourire,
J"ai en esprit plein de joies qui sont cruelles.
Celles qui sont là mais que je ne vois plus
Car préoccupé par celles qui me hantent
Car je sais que je les ai que si peu vécues,
J'ai en esprit plein de joies qui sont latentes.
Celles sur lesquelles je voudrais revenir
Tant ma mémoire n'est que souffrances,
Car j'aurais tellement des choses à dire,
J'ai en esprit plein de joies, d'abscences.
Celles que mon coeur a laissé s'en aller
Car préoccupé par celles qui suivaient,
Car il trouvait normal ce qui s"ensuivait
J'ai en esprit plein de joies qui passaient.
Celles qui semblent faites pour l'éternité
Car on a l'age de l'orgueil, de la passion,
Car on est en prise avec le fait d'avancer
J'ai en esprit plein de joies, de frustrations.
Celles qui reviennent comme des regrets
Car la vie est bien assez longue pour ça,
Car on pense plus à ce qui a si vite passé
J'ai en esprit plein de joies, qui sont à moi.
Celles qui peuplent ma nuit pour y causer
Car en journée je n'ai pas autant le temps,
D'être resté celui que la vie a tant effrayé,
J'ai en esprit plein de joies qui ont raison.
Celles qui feront le lit de toutes les années
Car il en reste pour que j'éprouve les faits
Car il en est que je n'aurais qu'à regretter,
J'ai en esprit plein de joies, de mutilations.
Celles qui me rempliront de tant de haine
Car je me suis engagé dans un combat
Où j'étais sans que rien je ne comprenne,
J'ai en esprit plein de joies si loin de moi.
L'homme vient au monde en ne sachant rien
Vit une vie durant sans troprien comprendre,
Mais se met en tête d'être maitre d'un destin.
Mais en ignorant qu'il n'y a rien à prétendre.
L'homme nemprunte une route bien incertaine
Sur son chemin il s'éclaire de bien petites joies
Qui un temps lui font certes oublier ses peines,
Mais les unes et les autres restent sur ses pas.
L'homme se conjugue au regard de son père
L'amour de sa mère se veut une conscience,
Avec le temps il saisit d'autant qu'il s'y perd,
Mais il est trop tard pour nier cette évidence.
L'homme un jour se trouve tellement fatigué
Qu'il ne parvient plus à dire sa propre vérité,
Il laisse faire celui qui à son tour va s'inventer
Des rêves pour y enfouir ses si belles années.