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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 16:54

Ils sont là, tous autour de moi

Inquiets de ce qui nous arrive

De demain qui ne sera pas là,

Nous étions si près de la rive.

 

Moi je continuerais de croire,

A ce qui m'a couté aussi cher

Qui m'a mis la tête à l'envers,

Et m'a volé tellement d'espoir.

 

Pour ceux qui me sont chers,

Auquels je tiens plus que tout

J'irais s'il le faut défier l'enfer,

Avant que je ne devienne fou.

 

Je me suis ouvert au monde,

D'où je m'étais tant retiré hier

J'ai oublié qu'il était immonde

Au point de perdre l'être cher.

 

Ainsi je retrouve les fantômes,

D'une époque qui m'a blessée

Que j'ai à peine feint d'oublier,

Que déjà plus elle m'assomme.

 

Je ne suis pas fait pour le bonheur

Qui reste sourd à bien des prières,

Qu'adresse au ciel un brave coeur,

Qui a bravé tout ce qui rend amer.

 

J'ai pensé qu'un jour j'aurais droit,

A la serennité qui salue le courage

Récompense d'un homme si droit,

Je ne vois qu'un trop grand outrage.

 

J'ai été un rebelle à ce qui est divin

Jusqu'à ce que survienne la peine,

Qui me plonge dans quelque ravin

Dont le courant encore m'entraine.

 

Je me suis mis à invoquer Dieu

Qu'il fasse cesser le tourment,

Qui pour mon coeur est odieux

Car il me prive de notre enfant.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 19:12

Ce regard que plus rien n'éclaire

Qui cherche toujours son chemin

Celui qui le sortira de cette galère

Contre laquelle il ne peut plus rien...

 

Où est passée une époque bénie

Où l'on ne faisait que des projets,

Tellement les affaires se suivaient

Sans que davantage on se soucie....

 

Je vois des commercants désabusés

Perdus de n'avoir plus cette visibilité,

Ils sentent, ressentent quelque peur

Qui va jusqu'à défaire leur honneur...

 

Comment penser à baisser le rideau

Pour l'hômme qui s'est tant sacrifié,

Dans ce qu'il pensait être un métier

Qui lui tiendrait le coeur si au chaud...

 

Et toi tu regardes tout ce qui se défait

Attendant ton tour qui certes viendra,

Sans que tu ne comprennes pourquoi

Il a été écrit qu'un jour tu t'écroulerais...

 

Même si tu sentais venir ces années là

Mais en pensant que tu n'en serais pas,

Je crois que tu te devais de vivre celà,

Et pouvoir revenir sur tes premiers pas...

 

Tu vis dans une société dont l'honneur

S'en est allé, éparpillé depuis un temps

Dans le gouffre sans fond de ,nos coeurs

Qui ne songent qu'à vivre dans le présent...

 

Un enfant qui ne se fait plus entendre,

Simplement quand il doit crier de faim,

Car de sa mère il ne peut rien attendre,

Tellement la vie a aussi quitté son sein...

 

 

Un homme devenu ce qu'on ne voit plus

Cette chôse dont on détourne le regard,

Car il nous fait peur de n'être que miroir

Pour nous qui pensons que tout est dù...

 

Eprouver la sensation de n'être plus rien

Et de ne plus vraiment se sentir à l'abri,

C'est comme en rencontrant son destin

Se rendre compte qu'il n'est point un ami...

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 18:50

Depuis toujours je vis avec mes démons

sans savoir où ils voudraient m'entrainer,

Je résiste pour ne point perdre la raison

Avec seulement la force que j'ai d'aimer...

 

Je voudrais savoir pourquoi qu'il est ainsi

Que d'aucuns ne vivent que dans l' ennui

Comme pour ne point voir leur propre vie,

Quand d'autres n'ont pas le moindre souci...

 

En attendant j'essaye de bien apprendre

Car il y a tellement des chôses à retenir,

D'une vie pour qui sait n'en rien attendre,

Afin de ne point davantage, plus la subir....

 

Je sais que j'ai toujours eu de la peine,

Je sais même que je n'ai connu qu'elle,

Au travers de ce quotidien où je traine,

Cette detresse telle une lourde chaine...

 

Dans mes yeux il n'est plus de larmes

Des chôses d'une vie  qui désarment,

Celles bien enfouies au fond du coeur

Où rien ne ressemble à tant de laideur...

 

Je ferais tout pour vous accompagner

Dans cette fin de vie si peu glorieuse,

Comme si de n'avoir point à vos côtés

M'obligeait à une conclusion heureuse...

 

 

On pense toujours avoir le temps pour les chôses importantes.

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 17:05

apprivoiser un monde qui m'est inconnu

Nécessite de la patience mais surtout de l'aide...

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 16:34

C'était comme à l'habitude ben agité,

Chacun avait son avis qu'il défendait

Et tout celà  davantage me rassurait

Car ma mère ne saurait pas changer.

 

Pour avoir raison elle crie sur nous,

Sa mauvaise foi l'emporte encore,

Même si elle sait avoir toujours tort

Elle nous remettra au garde à vous.

 

Le sujet n'est pas important en soi,

Il me plait de la voir nous affronter

Et nous dire tout et n'importe quoi,

Sans jamais vraiment se démonter.

 

Elle est restée comme une gamine

Tellement espiègle et tant vivante,

Que les petites histoire mesquines,

C'est pour elle, que je les invente...

 

Je suis tellement à l'opposé d'eux

Mais il y a un courant de tendresse,

Qui me fait oublier les côtés odieux,

Pour les rejoindre dans la detresse....

 

 

 

L'Amour de ma mère

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 18:21

Celles sur lesquelles je ne me suis pas arrété

Car trop pressé  de celles qui devaient venir,

Car trop vaniteux pour voir tout celà cesser,

J'ai en esprit plein de joies qui me font souffrir.

 

Celles que je n'ai jamais très bien su retenir

Car je pensais qu'il y en aurait de plus belles

Car je ne savais pas voir au delà du sourire,

J"ai en esprit plein de joies qui sont cruelles.

 

Celles qui sont là mais que je ne vois plus

Car préoccupé par celles qui me hantent

Car je sais que je les ai que si peu vécues,

J'ai en esprit plein de joies qui sont latentes.

 

Celles sur lesquelles je voudrais revenir

Tant ma mémoire n'est que souffrances,

Car j'aurais tellement des choses à dire,

J'ai en esprit plein de joies, d'abscences.

 

Celles que mon coeur a laissé s'en aller

Car préoccupé par celles qui suivaient,

Car il trouvait normal ce qui s"ensuivait

J'ai en esprit plein de joies qui passaient.

 

Celles qui semblent faites pour l'éternité

Car on a l'age de l'orgueil, de la passion,

Car on est en prise avec le fait d'avancer

J'ai en esprit plein de joies, de frustrations.

 

Celles qui reviennent comme des regrets

Car la vie est bien assez longue pour ça,

Car on pense plus à ce qui a si vite passé

J'ai en esprit plein de joies, qui sont à moi.

 

Celles qui peuplent ma nuit pour y causer

Car en journée je n'ai pas autant le temps,

D'être resté celui que la vie a tant effrayé,

J'ai en esprit plein de joies qui ont raison.

 

Celles qui feront le lit de toutes les années

Car il en reste pour que j'éprouve les faits

Car il en est que je n'aurais qu'à regretter,

J'ai en esprit plein de joies, de mutilations.

 

Celles qui me rempliront de tant de haine

Car je me suis engagé dans un combat

Où j'étais sans que rien je ne comprenne,

J'ai en esprit plein de joies si loin de moi.

 

L'homme vient au monde en ne sachant rien

Vit une vie durant sans troprien comprendre,

Mais se met en tête d'être maitre d'un destin.

Mais en ignorant qu'il n'y  a rien à prétendre.

 

L'homme nemprunte une route bien incertaine

Sur son chemin il s'éclaire de bien petites joies

Qui un temps lui font certes oublier ses peines,

Mais les unes et les autres restent sur ses pas.

 

L'homme se conjugue au regard de son père

L'amour de sa mère se veut une conscience,

Avec le temps il saisit d'autant qu'il s'y perd,

Mais il est trop tard pour nier cette évidence.

 

L'homme un jour se trouve tellement fatigué

Qu'il ne parvient plus à dire sa propre vérité,

Il laisse faire celui qui à son tour va s'inventer

Des rêves pour y enfouir ses si belles années.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 18:03

Il est temps de nous dire adieu

Même si c'est encore trop tôt,

Même si tout sonne bien faux,

Et me donne un coup de vieux.

 

Une nouvelle page à déchirer

Du grand livre qu'est une vie,

Celle qui nous laisse fatiguée

Nous plongeant dans l'ennui.

 

Encore un morceau de coeur

A laisser derrière malgré soi,

Sans montrer que l'on a peur

De ne plus la savoir avec soi.

 

La mémoire est le cimetière

De l'âme et aussi de  l'esprit

Qui se retrouvent bien amers

Comme dans le fond du puits.

 

J'ai éloigné bien des nuages

Qui faisaient du gris en moi,

En m'inventant du courage,

Lorsque j'avais perdu la foi.

 

J'étais  devenu un rempart

Pour servir vos destnées,

La mienne peut s'écraser,

Ce ne serat que pur hasard.

 

Un jour on ouvre les yeux

Qui se devaient être clos,

Pour se retrouver haineux

D'avoir été plus qu'un idiot.

 

Si une autre vie m'attend

S'il m'est donné un coeur

Comme celui d'un enfant,

Je serais moins un rêveur.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 17:48

Je suis Quasimodo en sa cathédrale

Enfermé et tellement loin de la vie,

Que commence à effleurer l'ennui,

Qui lui remue jusqu'aux entrailles...

 

Le vide depuis longtemps l'attire

Il se sent triste, ne veut plus vivre,

Autre chose est comme un sourire

Dont jamais plus il ne se délivre...

 

Il a érré un temps entre quatre murs

Jusqu'à s'y plaire tel un petit enfant,

A la fin il les a sentis bien trop durs,

Pour son coeur devenu trop grand...

 

Le bonheur qu'était une cathédrale

S'est avéré un jour bien trop odieux;

Il ns'arrétait sur le moindre détail

Qui rappellait qu' il était malheureux...

 

La vertu est de se couper du monde,

Lorsqu'on le sent bien trop immonde

Avant que davantage il ne vous pèse,

En vous mettant plus en parenthèse...

 

Quand vous vous sentez si enfermé

Et que le besoin de vivre autre chose,

Vient de jour en jour vous interpeller,

Laissez-vous épouser par cette cause...

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 14:32

Combien j'ai de regrets dans la tête

Des chôses merveilleuses permises

Alors que sur cette route je m'entête,

Comme vers une terre tant promise...

 

Je me suis éloigné de si belles rives

Pour être si en paix avec moi-même,

Parfois je me dis que ce qui m'arrive

c'est la confiance en ceux que j'aime...

 

J'ai souvent laissé filer le bonheur

Où du moins ce qui lui tressemble,

Pour ainsi m'éloigner de ce coeur

Pour lequel aujourd'hui je tremble...

 

Mais je sais qu'il appartient à hier

Que je ne pourrais plus atteindre,

Il est tel un horizon qui rend amer

Celui qui rêve d'enfin le rejoindre...

 

Alors il me reste à faire semblant

Et d'accepter le front qui se ride,

De toutes les épreuves du temps

Qui a enfoncé tellement de digues...

 

De ne plus s'attarder sur le miroir

Qui renvoie une image étrangère

Qui te plonge encore dans le noir,

En te rappelant encore plus à hier...

 

Ne pas devoir fouiller une mémoire

Devenue un aussi grand cimetière,

Que ton coeur se refuse à y croire,

Car il te ramène à ce que tu perds...

 

Ne pas se projeter dans un avenir

Où les autres seront bien differents

Qu'ils te feront encore plus souffrir,

Alors que tu es déjà bien tourment...

 

Rien pour tenir le coeur au chaud

Alors que tui te sens bien fatigué,

D'avoir passé une vie à être grand

Pour protéger les êtres tant aimés...

 

Les môts ne viennent plus à moi

J'ai pour ultime refuge le silence,

Tout au fond de moi, je combats

Comme délivré de la conscience...

 

J'ai suivi le chemin de mes ainés

Qui ont contibué à cette histoire,

A laquelle j'ai lié tout mon espoir

Comme pour n'avoir pas à aimer....

 

La famille est comme une chaine

Dont les enfants sont les maillons,

Et tout ton petit monde t'entraine;

Jusqu' à te faire mourir en prison...

 

Car il arrive parfois, que certains

Ne voulant plus être si enchainés

Se meprennent quand au destin,

Auquel on ne peut hélas échapper...

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:49

A la table de mon père, nous n'avions rien

Que des rêves d'enfant pour nous rassasier,

Nous nous inventions des vies pour oublier,

Le présent qui était la veille et le lendemain.

 

Je me devais d'être le plus doux des enfants

Car je ne voulais pas cacher toute ma peine

Je vivais dans le royaume qu'était un champ,

Jusqu'au coucher du soleil, c'était mon règne.

 

A la table de mon père je ne trouvais jamais,

Les réponses aux questions bien pertinentes

Qui à cet âge nous viennent et nous effraient,

En moi elles sont demeurées trop innocentes.

 

J'ai souvenir des cris hystériques de ma mère

Que toujours je crois bien je devais déranger,

J'ignorais à quel point sa vie lui était un enfer

Ne voyant que le fait par elle,d'être tant rejeté.

 

A la table de mon père, il n'y avait personne

A qui m'identifier pour pouvoir affronter la vie

Le visage si rempli de peurs^en moi résonne

Tel l'ombre de ce père qui davantage me fuit.

 

Je me souviens de toutes les larmes de haine

Pour ce destin qui ne savait que nous blesser,

De ce ciel auquel j'adressais la mienne peine,

Tel un enfant qui ignorait qu'il se mettait à prier.

 

A la table de mon pêre, je voyais une tristesse

Qui s'engouffrait dans chacun de ces visages

Que j'aimais, jusqu'à en ressentir la detresse

Qui me paraissait le plus grand des outrages.

 

J'avais grand hâte de devenir un jour, grand

Pour apaiser les fronts brûlants de l'injustice

D'une vie qui nous transforme en mendiants,

De ceux pour qui l'amour n'est qu'un caprice.

 

A la table de mon père, j'avais pris du retard,

Ce que j'arrachais à la vie elle me le reprenait

Sans toutefois me priver de la force de croire,

Que même derrière les nuages il me souriait.

 

Ma vie a passé aussi vite que celle de ce père

Qui refusait pour les siens la tyrannie d'un ciel

Si en moi j'ai balayé bien des sottes querelles,

De celà au moins je sais qu'il doit être bien fier.

 

A la table de mon père, j'ai su ouvrir les yeux

Voir qu'en tout hômme doit être une passion

Qui le guidera l'accompagnera dans les cieux

Pour être la transition entre deux générations.

 

Comme une main qui se tend vers l'eternité

Le souvenir de tant de larmes que j'ai versé,

J'ai découvert que la plus grande des vérités

Est l'amour que l'on sait au fond de soi puiser.

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