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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:42

Comme une lumière douce

Qui doucement me rassure,

Quand tout semble plus dur

Elle vit en moi et me pousse...

 

Comme une vérité enfouie

Si profond, que j'en oublie

Qu'un jour elle m'a guidée,

Pour aller vers ma destinée...

 

Comme une seconde âme

Qui voudrait me parfaire,

Qui efface toute la colère,

Qui me rend plus infâme...

 

Comme quelque être cher

Qui voudrait me protéger,

En m'envoyant la lumière

Qui s'en vient pour m'aider...

 

 

 

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 16:47

J'avais vingt-ans et tellement d'espoirs,

De faire de ma vie un exemple à suivre

J'avais entamé la plus folle des histoires

Qui des années durant m'a fait bien ivre.

 

Je tracais un sillon pour aller plus loin,

Que le chemin  choisi pourrait m'ouvrir

J'avais en esprit un si fabuleux dessein

Celui de voir enfin les miens me sourire.

 

J'avais le courage, la volonté pour amis

De ceux que jamais rien ne va disraire,

De ces compagnons je me sentais fier,

J'allais bravement sur la route de la vie...

 

Bien des années ont passé, j'étais seul

A me demander où cette route finissait,

Car je n'avais vu le temps que j'y allais

Que ce qui ne semblait que des écueils.

 

J'ai crié, et seul le silence me répondait,

J'ai compris que personne ne m'écoutait

J'ai tant vomi la peur qui habitait en moi

Que je me suis mis à vivre comme celà.

 

J'ai fini par retrouver une autre rive,

Qui même si elle te trane au hasard

Jusqu'à te sentir comme à la dérive,

Fait qu'à nouveau tu feins de croire...

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 16:52

Une page puis une autre que l'on écrit

Et celà pendant de si longues années,

On s'offre ainsi le grand livre de la vie

Plein de choses qu'on ne peut oublier.

 

Certaines que l'on aime à faire pleurer

Celles qui nous font verser des larmes,

Poussent notre coeur pour le chavirer

Mais le temps qui vient nous désarme.

 

On se prend les pieds dans la mémoire

Toutes se veulent mieux que le présent,

Celui-ci où l'on se raconte des histoires

Pour ne pas plus sombrer dans le néant.

 

Hier était empreint de tant de nos rêves,

Ceux que nous égarerons sur le chemin

Jusqu'à voir que ces années bien brêves

Ne font que nous rapprocher du chagrin.

 

On ne sait pas qu'il ne s'agit que d'errance

Qui n'aura de chute que dans une tombe,

Puisqu'on perd peu à peu une innocence,

Qui nous en cachait le côté trop immonde...

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 16:47

 

Le coeur qui se brise heurté de solitude

Trouve le réconfort dans ses souvenirs,

Même s'il se souvient avoir eu àsouffrir,

Il en ressort quelques belles certitudes...

 

Je me vois gamin n'ayant pour seul but

Que celui de teni dans ce monde brute,

J'avais peur mais plus que tout du père,

Du regard dont je connaissais la colère...

 

Il ne me donnait pas confiance en moi,

Il me rabaissait peut-être pour m'aider,

Je crois pourtant qu'il ne m'aimait pas,

Ces sensations ne peuvent s'imaginer...

 

J'ai du aller vers le pire pour inventer

Un personnage qui lui ferait honneur,

Qui lui donne envie de se rapprocher

De son enfant dôté d'un grand coeur...

 

Je ne sais pas si j'ai réussi car un jour

Il s'en est allé me laissant en attente,

De ce qui ferait le coeur moins lourd,

La question demeurera si lancinante...

 

J'ai grandi pour ne pas plier à ses yeux

Car il était devenu comme un étranger,

Auquel je révais d'un jour me mesurer

Tous deux n'avons jamais été heureux...

 

Les questions se noient en mon esprit,

M'obligent à fouiller dans ma mémoire

Pour retrouver l'instant où il me sourit,

Me disant que celà me sortirait du noir...

 

Il a fait que je ne vive pas à la manière

De certes tous les enfants de mon âge,

Comme s'il voulait me créer le courage

Qui sur cette terre est bien nécessaire...

 

Je me sens coupé d'une partie de moi

Celle qui aurait pu être celle des rêves,

Celle qui aurait ressemble à une trêve,

De savoir ce que l'on attendait de moi...

 

J'ai tellement de fois sondé les étoiles,

Pour comprendre un destin aussi pâle

Je me suis heurté à ce gris d'un nuage

Qui ressemble à un si sombre présage...

 

Je m'en irais malgré le temps qui lasse

En défiant le vertige de mes angoisses,

Trouver la volonté qui sera nécessaire,

Pour tout refaire, au risque de déplaire...

 

Je me sens comme l'oiseau sans ailes

Qu'un vent contraire a projeté par terre,

Et de ce temps révolu dont il se rapelle

Qi l'oblige à se rebiffer pour mourir fier....

 

Ne pas regarder derrière soi encore,

Car rien n'est terminé de ton devoir,

La dernière page s'écrit avec l'espoir

Que tu gardes en ton coeur bien fort...

 

Je n'ai pas d'état d'âme sur ce passé,

Tant il reste beaucoup de route à faire

Je laisse à ces sôts le soin de s'agiter

D'avoir si bien su couvrir leurs arrières...

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 17:16

Il y a tant de choses en toi

Qui ressemblent à des promesses

Qui te tendent les bras,

Même quand tout t'oppresse.

 

Elles n'attendent que toi

Pour à jamais s'épanouir

Et t'emboiter le pas,

Comme dans un sourire.

 

Elles vivent dans tes yeux

Que remplit la patience

Lorsque tout est odieux,

Jusque dans l'enfance.

 

Le bonheur se cache toujours

Au plus profond du coeur

Quand y coule autant d'amour,

Que l'on supporte de douleur.

 

Regarde dans tes mains

I y a ce que tu peux faire

En forcant le destin,

Dans lequel tu espères.

 

Car tu n'es plus un enfant

Dont tu as gardé la beauté

Je le sais tu es grand,

Et nous sommes tous épatés.

 

Demain sera ce que tu en fais

Dés aujourd'hui et maintenant

Pour éloigner tout ce que tu  hais,

Et qui t'écrase tout le temps.

 

Après l'hiver vient le printemps

Qui voit naitre tant de passions

Qui fait voir les choses en grand,

Qu'il nous semble sortir de prison.

 

Une fenêtre demande à s'ouvrir

Sur la vie où il y a tant à faire

Sur la vie où il y a tant à offrir,

Pour tous ceux qui nous sont chers...

 

 

A NADIR       

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:20

J'ai vécu comme si j'avais l'éternité devant moi,

J'oublie tellement les années qui se bousculent,

Et je  fuis ce qui me contraint à prendre du recul

Et me rappelle trop tout ce qui m'emboite le pas...

 

Je vis comme si j'allais avoir une autre chance,

Rien que pour me réaliser et aussi me parfaire,

Pour que mes enfants oublient cette abscence

D'un père qui n'a jamais pris le temps de plaire...

 

Je sais, mes rêves ne seront que des chimères

Si près de mon but, mais tellement loin de tout

Ce qui peut empêcher un homme d'être un fou

En l'obligeant un jour à oublier autant de galère...

 

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 17:26

Le vent emportera les douleurs d'une vie,

Pour les disperser très  loin de mon coeur

Afin qu'il nai plus jamais à avoir des peurs

De celles dont depuis toujours il se méfie...

 

Le vent emportera tous les cris de colère,

Que j'ai poussé et sans me faire entendre

Du temps où j'en voulais à la terre entière,

De me refuser ce à quoi j'osais prétendre...

 

Le vent emportera le bruit de mon coeur

Qui savait qu'il n'avait pour se défendre,

Que l'obstination qui occulte les laideurs

D'une société qui nous réduit en cendres....

 

Le vent me ramènera à ma vie d'antan

Dans la verte prairie où j'étais heureux,

Quand il coiffait mes cheveux d'enfant,

Et faire oublier que j'étais malheureux...

 

Le vent me ramènera tous les sourires,

Qui commencent à être des abscences

Qui vous font pousser bien des soupirs

Car ils vous rappellent à une l'enfance...

 

Le vent me ramènera à ces paysages

Enfouis dans un coin de ma mémoire

Où les oliviers s'offrent sans partage,

A ceux que nourissent leurs espoirs...

 

Je voudrais pouvoir retrouver un jour,

Ce que j'ai perdu sans avoir à choisir.

Ce qui fait à présent le coeur si lourd

Car il n'y rencontre plus aucun sourire.....

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 13:05

Je sais que tes yeux vont s'éteindre

Voilés d'un grand voile de tristesse,

Celle dont je n'ai pas su t'épargner

Qui plonge mon coeur dans le noir.

 

J'aurais tant désiré savoir peindre,

Le bonheur perdu qui t'oppresses

Qui m'a aussi davantage manqué,

Car il me fallait tellement y croire...

 

Je vais inventer quelques prières

Que le divin entendra peut-être,

Afin que vienne ce que j'espère,

Qui faisait ta seule raison d'être.

 

Je sais que tes yeux bien vivants,

Ont connu davantage de laideur

Que n'en verra point mon coeur,

Même en essayant d'être grand.

 

J'irais s'il le faut arracher au ciel

Cette dignité qui un jour t'a fuie,

Comme pour rajouter son souci

A une vie qui t'a été bien cruelle...

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 16:55

J'AVAIS VINGT-ANS Je regarde autour de moi et j'ai encore si peur

De ne trouver personne qui puisse m'assurer,

Qu'en offrant cette vie et ce qui m'en est resté

J'éloignerais bien peu ce qui n'est que laideur...

 

Je me sens à l'étroit dans ce monde bien clos

Où personne ne semble écouter mes propos,

Je m'effraye moi-même du devoir qui attend,

L'hômme que je suis, devenu moins confiant....

 

Vivre pour les siens est un devoir qui abime,

Car il faut le faire et surtouit le leur expliquer

Sans que point tes angoisses ne s'expriment

Sur ton visage que les années ont si ravagé...

 

Je ne me mentirais pas encore comme quand

Je me sentais le coeur et l'esprit tant vaillants,

Je suis un être rongé par le doute qui dévore

Mes entrailles déjà si nouées de tant d'efforts...

 

Pourtant  de n'avoir pas le choix, je m'en irais

Puiser du courage là où il n'y en avait pas hier

Quand je songeais que de moi ils étaient fiers,

Car je sais qu'eux sont bien loin d'être parfaits...

 

J'ai été à la limite de ce qui est concevable,

Lorsque j'y pense je me dis que c'était fou,

Je ne me reconnais plus dans une débacle

Qui me fait marcher comme l' hômme saoul...

 

Je repasse parfois le film dans tous les sens

Pour voir ce qui fait que tout veut se défaire,

J'ai mal mais je saurais avoir cette patience

Qui fait qu'on ne percoit pas ce qui exaspère...

 

Pour nos enfants au carrefour de leurs vies,

Qui ont si peur car personne ne les rassure

Je prendrais sur moi de me sentir si maudit,

J'éviterais de montrer ma nouvelle blessure...

 

Mes compagnons seront tant de souvenirs

Ancrés en moi, d'une époque bien révolue

Quand à la vie on arrachait de quoi s'offrir,

Un horizon pour tout ce qui n'était pas du....

 

J'ai le coeur qui de moi cherche à s'extraire,

Car il se sent perdu sur le chemin emprunté

Celui qu'il pensait  pouvoir tous nous mener,

A faire qu'un jour de nos peines on se libère....

 

Je suis bien en peine d'expliquer aux miens

Que j'ai tant fait pour que tout soit au mieux;

De n'avoir jamais fait confiance à ce destin

Qui voulait pour nous, la table des envieux....

 

Je me sais tant fatigué de ce qui va advenir,

Des miens quand je ne tiendrais plus debout

Même si j'ai la force d'arborer un petit sourire,

Pour rassurer ceux qui sont loin d'être si fous...

 

La vie m'a usé mais les miens encore plus,

Je vais je viens je me bats avec moi-même

Pour ne pas fuir devant ce qui est si injuste,

Et laisser derrière moi tous ceux que j'aime...

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 16:40

Comme une ombre nouvelle

Sur le tableau qu'est une vie,

Qui de manière aussi cruelle

Sait nous ravir tous nos amis...

 

Samedi déjà sans savoir

Je ressentais un silence,

Semblable au désespoir

Que suscite l' abscence...

 

Mon front s'ornera d'une ride,

Qui je sais portera ton visage

Et ma peine forcera la digue

D'une amitié sans partage...

 

Crois moi je ne t'oublierais pas

Car la vie est ainsi faite,

Que déjà je t'emboite le pas

Sans que celà ne m'inquiète....

 

Je t'offre un dernier sourire

De ceux que tu aimais ceuillir,

En venant me voir chaque fois

Prétextant de petits achats....

 

Je ne serais jamais trop loin

De cette tendresse qui était,

Comme une trêve sur le chemin

De ceux qui rien d'autre, n'avaient...

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